Une vie plus saine

Où manger sain à Lyon?

l epicerie une vie plus saine propose des produits sans gluten ni lactose dans le centre de meximieux depuis decembre dernier photo laurie brun 1737750327

 Un pas vers une alimentation plus responsable

À Méximieux, une petite ville située dans l’Ain, proche de Lyon, l’épicerie « Une vie plus saine » s’impose comme un véritable havre de bien-être pour les personnes à la recherche d’une alimentation saine, locale et responsable. Engagée dans la promotion d’une vie plus équilibrée, cette épicerie offre une large gamme de produits bio et durables pour répondre aux besoins des habitants soucieux de leur santé et de l’environnement.

Pourquoi choisir « Une vie plus saine » à Méximieux ?

L’épicerie « Une Vie Plus Saine » se distingue par son offre de produits sélectionnés avec soin. Elle met un accent particulier sur la qualité des aliments qu’elle propose, privilégiant les produits biologiques, sans pesticides ni produits chimiques, dans le but de garantir une alimentation saine à ses clients.

1. Des produits choisis avec soin

L’un des principaux atouts de l’épicerie « Une vie plus saine » est sa sélection de produits bio provenant principalement de producteurs locaux mais aussi des produits belges, italiens, espagnols, allemands et également des coffrets qui viennent des États-Unis qui offre aux clients de faire des choix.

2. Sans gluten et sans lactose

L’épicerie propose une large gamme de produits adaptés aux régimes alimentaires spécifiques. Que vous soyez intolérant ou désireux d’optimiser votre métabolisme  , vous trouverez des alternatives adaptées à vos besoins. Des biscuits, pains, pâtisseries, ainsi que des plats préparés sans gluten et sans gluten sont disponibles pour satisfaire toutes les envies tout en respectant vos choix alimentaires.

3. Une vie plus saine mais aussi éthique

Soucieuse de l’environnement, l’épicerie « Une Vie Plus Saine » encourage une consommation responsable en proposant de nombreux produits en vrac. Cela permet de réduire considérablement les emballages plastiques et de favoriser une consommation zéro déchet. Vous pouvez ainsi acheter vos céréales, légumineuses, riz, pâtes, fruits secs, et bien d’autres produits, en ajustant les quantités à vos besoins tout en faisant un geste pour la planète.

Un engagement pour votre bien-être

L’épicerie « Une Vie Plus Saine » ne se contente pas de vendre des produits, elle s’engage également à vous accompagner dans votre démarche de bien-être. Des conseils sur l’alimentation, des recettes saines et des astuces pratiques sont régulièrement partagés avec les clients pour les aider à mieux comprendre l’importance d’une alimentation équilibrée. L’atout de cette épicerie : Caroline et Caroline, les gérantes, sont elles-mêmes expertes du sans gluten et sans lactose étant elle même concernées par ces régimes.

1. Des partenariats d’exception

Afin de renforcer son engagement, l’épicerie est en partenariat avec plusieurs maisons : Chez Grégoire à Lyon, Le Petit Minotier en Bretagne, So Damn et l’huilerie Seybeau à Saint-Maurice-de-Gourdans.

2. Favoriser une alimentation responsable

« Une vie plus saine » prône également une alimentation durable. En plus des produits bio, l’épicerie s’assure de travailler avec des fournisseurs respectueux de l’environnement et de la biodiversité. L’objectif est de promouvoir une alimentation qui soutient l’agriculture durable, le commerce équitable et les circuits courts.

Les avantages de faire vos courses à « Une vie plus saine »

Faire ses cours à l’épicerie « Une Vie Plus Saine » à Méximieux, c’est s’offrir bien plus que des produits de qualité : c’est faire un choix conscient pour sa santé et celle de la planète. En privilégiant les produits bio, locaux, dépourvus d’OGM et respectueux de l’environnement, vous contribuez à une alimentation plus équilibrée et soutenez des pratiques agricoles durables.

1. Une santé préservée

Les produits bio sont naturellement plus riches en nutriments essentiels et ne contiennent pas de pesticides ni de produits chimiques. Cela permet de limiter les risques pour votre santé tout en renforçant votre système immunitaire et en vous offrant une alimentation plus nourrissante.

2. Un impact positif sur l’environnement

En achetant local, vous réduisez l’empreinte carbone liée aux transports et soutenez des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. L’épicerie « Une Vie Plus Saine » contribue à la réduction des déchets plastiques grâce à ses produits en vrac et à ses emballages éco-responsables.

L’épicerie « Une vie plus saine » à Méximieux, votre partenaire bien-être

L’épicerie « Une vie plus saine » à Méximieux est bien plus qu’un simple commerce : c’est un lieu de vie où la santé, le bien-être et la responsabilité environnementale sont au cœur de l’activité. Que vous soyez à la recherche de produits bio, locaux, sans gluten et sans lactose, vous trouverez ici tout ce qu’il vous faut pour adopter une alimentation saine et équilibrée. Rendez-vous à l’épicerie « Une Vie Plus Saine » pour faire le plein de produits de qualité tout en contribuant à un avenir plus sain.

Les émotions et l’alimentation

La dimension émotionnelle dans le traitement des pathologies et troubles alimentaires

Les troubles alimentaires et les pathologies liées à l’alimentation touchent aujourd’hui un nombre croissant d’enfants et d’adultes. Bien que la prise en charge médicale soit primordiale, l’impact de l’accompagnement émotionnel sur ces troubles est de plus en plus reconnu. Comprendre et traiter les aspects émotionnels entourant l’alimentation peut aider à établir une relation saine avec la nourriture et à favoriser un équilibre de vie durable. Cet article explore comment l’intégration des émotions dans les thérapies alimentaires peut améliorer les résultats des traitements.


Pourquoi les émotions jouent-elles un rôle dans les troubles alimentaires ?

L’alimentation est souvent influencée par les émotions. En effet, des études scientifiques montrent que les émotions peuvent affecter la façon dont une personne perçoit et consomme les aliments. Par exemple, une recherche publiée dans Appetite (Gibson, 2012) a démontré que le stress et les émotions négatives peuvent entraîner des comportements alimentaires désordonnés, comme le grignotage compulsif, l’évitement alimentaire ou l’hyperphagie.

Les enfants, en particulier ceux confrontés à des troubles de l’oralité, manifestent souvent une réticence face à certains aliments en raison de stress émotionnel ou de sensibilités sensorielles exacerbées. Les orthophonistes et thérapeutes spécialisés recommandent ainsi un accompagnement sensoriel et émotionnel pour diminuer ces réticences et aider les enfants à s’ouvrir progressivement à de nouvelles expériences gustatives.


L’importance de la prise en charge émotionnelle pour un traitement global

Dans le cadre des troubles alimentaires, un accompagnement thérapeutique intégrant des dimensions émotionnelles et sensorielles permet de :

  1. Réduire l’anxiété et le stress autour des repas : Les séances de sensibilisation sensorielle, accompagnées de techniques de gestion du stress, peuvent réduire l’angoisse associée à la découverte de nouveaux aliments.
  2. Établir une connexion positive avec la nourriture : Les ateliers pratiques de découverte des textures, des saveurs et des odeurs, comme ceux proposés par L’Art du Goût, permettent de créer des associations émotionnelles positives avec la nourriture.
  3. Encourager la communication autour des préférences et aversions alimentaires : Parler des ressentis avec les enfants aide à réduire les blocages émotionnels et à mieux comprendre leurs besoins et préférences.

Des stratégies pour intégrer l’émotion dans les traitements alimentaires

L’approche thérapeutique multidisciplinaire, impliquant orthophonistes, nutritionnistes et psychologues, favorise des résultats optimaux dans le traitement des troubles alimentaires. Voici quelques stratégies souvent employées :

  • L’approche psycho-nutritionnelle : Dans une étude publiée dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics (Tribole & Resch, 2013), les chercheurs ont mis en avant que l’approche intuitive, qui relie l’écoute des signaux corporels et la satisfaction émotionnelle, aide les individus à se réconcilier avec leur alimentation.
  • Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) : Cette approche, validée par de nombreuses études, permet aux patients d’identifier et de modifier les schémas émotionnels et comportementaux autour de l’alimentation. Les TCC, notamment utilisées pour les troubles de l’oralité, aident les enfants et les adultes à surmonter les peurs alimentaires en pratiquant des expositions progressives aux aliments.
  • La pleine conscience appliquée à l’alimentation : L’alimentation en pleine conscience (Mindful Eating), explore la relation entre la conscience sensorielle et l’émotion. Une étude de Kristeller et Wolever (2011) publiée dans Eating Behaviors a montré que cette méthode réduit significativement les comportements alimentaires compulsifs et favorise une relation saine et consciente avec la nourriture.

L’Art du Goût : Une approche innovante pour allier émotion et alimentation

Chez L’Art du Goût, nous avons conçu nos ateliers pour intégrer l’aspect émotionnel et sensoriel dans la découverte de l’alimentation. À travers des activités comme la cuisine, la peinture et le jardinage, nous aidons les enfants à explorer la nourriture avec un esprit ouvert et ludique, tout en favorisant leur bien-être émotionnel. Nos sessions sont structurées pour offrir une expérience multisensorielle positive, renforçant ainsi l’attachement des enfants à une alimentation équilibrée et adaptée.

En cultivant des émotions positives autour de l’alimentation, nous espérons contribuer à une meilleure compréhension des besoins des enfants et à un développement harmonieux de leurs habitudes alimentaires.


Conclusion

Les émotions occupent une place centrale dans le traitement des troubles alimentaires. En adoptant une approche thérapeutique qui valorise les aspects émotionnels et sensoriels, nous pouvons encourager les enfants et les adultes à adopter une relation plus saine avec la nourriture. Des études scientifiques confirment l’efficacité de cette prise en charge intégrative, et des initiatives comme L’Art du Goût contribuent activement à promouvoir une alimentation épanouissante pour tous.


Sources

  1. Gibson, E. L. (2012). The psychobiology of comfort eating: A review. Appetite, 58(2), 449-465.
  2. Tribole, E., & Resch, E. (2013). Intuitive Eating: A Revolutionary Program that Works. Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics.
  3. Kristeller, J. L., & Wolever, R. Q. (2011). Mindfulness-based eating awareness training for treating binge eating disorder: The conceptual foundation. Eating Behaviors, 12(4), 314-321.

Parents d’enfants autistes : les défis administratifs

Les défis administratifs et scolaires pour les enfants autistes atteints de troubles de l’oralité : Comment les surmonter ?

Les troubles de l’oralité chez les enfants autistes, qui se manifestent par des difficultés à accepter certaines textures ou aliments, peuvent représenter des défis considérables pour les familles. Ces troubles impactent à la fois la santé de l’enfant et le quotidien des parents, notamment lorsqu’il s’agit de gérer les démarches administratives, la prise en charge médicale, et les aménagements scolaires. Cet article explore ces obstacles et propose des solutions pratiques pour aider les familles à naviguer dans ce parcours complexe.

1. Les défis administratifs des parents d’enfants autistes

Obtenir une reconnaissance officielle des troubles de l’oralité chez un enfant autiste est souvent un parcours difficile pour les parents. Bien que l’autisme soit reconnu par les institutions comme la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) , les troubles de l’oralité associés sont souvent sous-estimés. Cela peut compliquer l’accès à des aides telles que l’ Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH) ou le Plan de Compensation du Handicap (PCH) .

Conseils pour surmonter ces défis :

  • Documenter les besoins spécifiques de l’enfant avec des rapports médicaux détaillant l’impact des troubles de l’oralité. Ces documents sont essentiels pour les demandes d’aide auprès de la MDPH.
  • Se faire accompagner par des associations spécialisées dans l’autisme ou les troubles alimentaires pour optimiser la constitution des dossiers.

2. La prise en charge médicale des enfants autistes avec troubles de l’oralité

La prise en charge médicale des enfants autistes présentant des troubles de l’oralité nécessite souvent une équipe pluridisciplinaire composée d’orthophonistes, d’ergothérapeutes et de diététiciens. Pourtant, les parents font souvent face à un manque de coordination entre ces professionnels, ce qui peut ralentir les progrès de l’enfant et alourdir les démarches pour les familles.

Une étude publiée dans Autism Research and Treatment (2019) a démontré que les thérapies sensorielles et comportementales pouvaient améliorer l’acceptation des aliments et réduire l’aversion sensorielle. Toutefois, l’accès à ces soins n’est pas toujours facile, avec des disparités dans la couverture par la sécurité sociale. Trouver les bons professionnels formés, disponibles et qui proposent des méthodes et accompagnements adaptés relève du parcours du combattant même dans les grandes villes.

Conseils pratiques :

  • Rechercher des professionnels spécialisés dans l’autisme et les troubles de l’oralité , capables de proposer des thérapies adaptées.
  • Prévoir des bilans réguliers pour ajuster le suivi et s’assurer que les professionnels partagent les mêmes objectifs concernant l’enfant.

3. Les défis Scolaires : L’inclusion des enfants autistes avec troubles de l’oralité

Malgré les efforts pour l’inclusion scolaire, les enfants autistes avec des troubles de l’oralité se heurtent souvent à des difficultés. Le personnel éducatif n’est pas toujours formé pour comprendre et gérer les besoins spécifiques de ces enfants. Cela peut entraîner des situations où les enfants sont exclus.

L’instauration d’un Projet d’Accueil Individualisé (PAI) est essentielle pour garantir que les repas scolaires respectent les besoins spécifiques de l’enfant.

Solutions pour améliorer l’inclusion scolaire :

  • Collaborer avec les enseignants et le personnel éducatif pour les informer sur les troubles de l’oralité et leur impact.
  • Demander la mise en place d’aménagements pour adapter les activités en fonction des besoins sensoriels de l’enfant tels que des temps calmes, des boîtes de décompressions et des pictogrammes même si l’enfant est verbal.

4. Commentaire mieux accompagner les parents d’enfants autistes ?

Les parents peuvent trouver des solutions pour alléger leur charge mentale et améliorer le quotidien de leurs enfants :

  • Se rapprocher des associations qui offrent un soutien administratif et moral, notamment pour l’obtention des aides financières et la constitution des dossiers MDPH.
  • Participer à des groupes de soutien en ligne et des forums spécialisés dans les troubles de l’oralité pour partager des expériences et obtenir des conseils.
  • Sensibiliser l’école et le personnel éducatif : Un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) peut également être mis en place pour garantir que l’inclusion scolaire soit adaptée aux besoins spécifiques de l’enfant autiste avec troubles de l’oralité.

Conclusion : surmonter les obstacles administratifs, médicaux et scolaires

Les parents d’enfants autistes avec des troubles de l’oralité sont confrontés à un système complexe et fragmenté. Toutefois, avec les bonnes informations, un soutien adéquat et une approche collaborative avec les professionnels et les institutions, il est possible de surmonter ces défis. Sensibiliser davantage les écoles, améliorer la coordination des soins médicaux et faciliter les démarches administratives doivent être des priorités pour alléger le quotidien des familles et offrir une meilleure qualité de vie aux enfants.

Les troubles de l’oralité

Qu’est-ce que les troubles de l’oralité (TOA) chez les enfants ?

Selon Fanny Abadjian, orthophoniste, on retrouve deux formes de troubles de l’oralité alimentaire qui peuvent être causés par des difficultés fonctionnelles telles que des troubles de la déglutition, de la mastication, de la digestion ou de la succion, ou encore par des troubles sensoriels.

On reconnaît les troubles sensoriels alimentaires selon différents signes : 

  • L’enfant n’éprouve aucun plaisir à s’alimenter.
  • L’exploration orale est peu importante.
  • L’introduction des premiers aliments est très difficile (au-delà de 8 mois).
  • L’enfant est très sélectif.
  • L’enfant ne tolère pas les morceaux bien qu’ils soient en âge de les accepter (au-delà de 16 mois).
  • L’enfant peut vomir ou avoir des hauts le cœur durant les repas, qui sont très lents (les repas peuvent durer plus de 45 minutes).
  • Le panel alimentaire est très réduit (moins de 20 aliments).
  • L’enfant restreint son alimentation à une marque ou une couleur d’aliment en particulier.
  • L’enfant présente des défenses sensorielles (il ne supporte pas d’avoir les mains sales par exemple).
  • Les repas sont devenus un moment de conflit et de négociations permanentes.
  • L’enfant ne couvre pas ses besoins nutritionnels.

Quelles sont les causes des troubles de l’oralité alimentaire ?

Les causes sont diverses et multiples. Fanny Abadjian les détaille ici :

  • Causes neurologiques : enfant porteur de handicap par exemple (TSA) ;
  • Causes digestives : RGO (reflux gastro-œsophagien), allergies alimentaires ;
  • Causes respiratoires : asthme, bronchiolite à répétitions par exemple ;
  • Causes traumatiques : la prématurité, les sondes naso-gastriques, pathologie cardiaque ;
  • Causes familiales : antécédents, anorexie chez les parents ;
  • Causes sensorielles : hyper ou hyposensibilité ;
  • Causes anatomiques : sténose, atrésie de l’œsophage, hernie…

    Un espace pour vous et vos enfants

    Nous comprenons que chaque parcours est unique. C’est pourquoi nous vous invitons à participer en partageant vos expériences et en posant des questions en commentaires ou sur notre forum. Notre objectif est de créer une communauté solidaire où chaque famille peut trouver des réponses et du soutien.

    Le PAI

    Le PAI

    Mise en place d’un plan d’accompagnement individualisé pour les enfants avec troubles alimentaires ou de l’oralité

    Les troubles alimentaires ou de l’oralité chez les enfants peuvent être sources d’inquiétude considérable pour les parents et le personnel scolaire.

    Pour répondre efficacement à ces défis, l’élaboration d’un Plan d’accompagnement individualisé (PAI) se présente comme une démarche essentielle.

    Ce plan, élaboré en collaboration avec les professionnels de la santé, l’école, et les parents, est conçu pour répondre spécifiquement aux besoins de l’enfant dans son environnement scolaire.

    Qu’est-ce qu’un PAI ?

    Le PAI est un document qui détaille les adaptations nécessaires et les interventions spécifiques à mettre en place pour un enfant présentant des besoins particuliers en milieu scolaire.

    Concernant les troubles alimentaires ou de l’oralité, ce plan pourrait inclure des mesures telles que des aménagements lors des repas, la surveillance par un adulte formé, et l’utilisation de matériel adapté.

    Évaluation des besoins de l’enfant

    La première étape dans la mise en place d’un PAI consiste à évaluer les besoins spécifiques de l’enfant.

    Cela peut impliquer une évaluation par des professionnels de santé comme un pédiatre, un orthophoniste, ou un psychologue.

    Ces experts détermineront la nature des troubles de l’enfant et recommanderont les interventions nécessaires.

    Collaboration entre les parties impliquées

    La création d’un PAI efficace nécessite une collaboration étroite entre plusieurs parties :

    • Les parents apportent leur connaissance de l’enfant et de ses habitudes alimentaires.
    • Les enseignants et le personnel scolaire qui observeront l’enfant dans le cadre scolaire et mettront en œuvre les adaptations quotidiennes.
    • Les professionnels de santé fourniront les directives médicales et thérapeutiques.

    Contenu du PAI

    Le PAI pour un enfant avec des troubles de l’oralité ou alimentaires pourrait inclure :

    • Des adaptations de l’environnement : par exemple, un lieu calme et moins stimulant pour manger.
    • Des outils et équipements spécifiques : comme des ustensiles adaptés à la prise alimentaire.
    • Un plan d’intervention en cas de crise : actions à prendre si l’enfant est en détresse.
    • Des objectifs à court et à long terme : ces objectifs pourraient inclure l’amélioration de la capacité de l’enfant à participer aux repas avec ses camarades ou à gérer son anxiété liée à l’alimentation.

    Suivi et réévaluation

    Un aspect crucial du PAI est le suivi régulier et la réévaluation des interventions. Le plan doit être flexible pour s’adapter aux progrès de l’enfant ou à l’émergence de nouveaux défis. Des réunions périodiques avec toutes les parties impliquées permettront de discuter de l’efficacité du plan et d’apporter des ajustements si nécessaire.

    Conclusion

    Le plan d’accompagnement individualisé est un outil précieux pour soutenir les enfants avec des troubles alimentaires ou de l’oralité en milieu scolaire. En assurant une réponse coordonnée et adaptée à leurs besoins, le PAI aide ces enfants à mieux gérer leurs défis quotidiens, favorisant ainsi leur bien-être et leur réussite éducative.